Le matériel du motard geek

Matériel vidéo, photo, informatique, et moto…
Un rapide (euh, non, un long) tour du propriétaire de tout ce que j’utilise et pourquoi.

Oui, un jour, je ferai une vidéo, mais là, je peux pas, j’ai aquaponey :

Attention, pour être totalement transparent, dans les produits listés, il y a des liens affiliés chez Amazon et Insta360 : si vous achetez via ces liens, je pourrais éventuellement toucher une petite commission (mais comme ce n’est pas du tout l’argent mon moteur, j’ai fait le choix dans les deux cas uniquement de bons d’achats, pour améliorer mon matos, le jour où vous aurez passé plein de commandes ^^ -le compteur est à zéro pour l’instant), et chez Insta360 vous avez un accessoire en cadeau.

Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas des choix fait au hasard, dictés par le marketing, ou une quelconque commission dessus, ou la mode, ou un caprice, …
Quoi que : faire de la moto, de la vidéo, du sport, ça peut aussi ressembler à un caprice, !
C’est devenu surtout une thérapie salvatrice pour moi depuis près de 3 ans, et l’occasion de remettre en route mes réseaux sociaux) : juste partager ces moments de paix, de sérénité, et la beauté de la nature !
Chaque produit a été choisi soigneusement, en profitant de conseils de quelques vieux ‘encore plus que moi !) motards, de ma propre expérience, avec comme critères majeurs : l’aspect pratique et la réponse à un « besoin », le tarif au regard de cet objectif, et aussi un côté esthétique.
Oui, le look aussi c’est important (surtout quand tu ressemble à rien ^^).

D’abord le matos informatique, puis le matos vidéo, et leurs accessoires, et enfin le matos motard.
(Article créé en février 2023, mis à jour à la date de publication actuelle, le 12 octobre 2024).

Matériel du geek

Pour ce genre de matériel, pas le choix, c’est quasiment tout en ligne : il n’y a plus de cartes SD en magasin, très peu de câbles, et très peu de stock.
Et une gestion parfois incompréhensible : un produit n’est pas disponible en magasin, mais disponible en click&collect 1h : tu es dans le magasin, le produit n’est pas dispo en rayon, tu commandes en ligne et tu n’as même pas le temps d’aller prendre un café qu’il est disponible au retrait… dans le même magasin…
Donc là, l’essentiel des achats sont sur Fnac.com (la carte Fnac+ donne la livraison gratuite et des remises supplémentaires) -ou Darty, c’est pareil, même si là encore, logiquement, un produit vendu par Darty ne sera pas forcément dispo en magasin Darty, mais en click&collect 1h à la Fnac.
Une partie se fait aussi via Amazon (oui, c’est mal, mais parfois, il n’y a que là que tu trouves !), ou Apple (oui, c’est mal aussi, mais mordu de la pomme et de son éco système…).


Ma machine à tout faire est un bon petit iPhone 12 mini, avec seulement 64Go de mémoire, acheté neuf en 2021. depuis avril 2024 un très bon iPhone 13
Les photos (en attendant un jour d’acheter un petit Canon EOS R7, ou un Sony A6700, voire un Lumix S5 II ou G9 II) sont très correctes.
Le form factor est parfait pour moi : comme le 12 mini, bien qu’un peu plus volumineux, il tient dans une poche sans la déformer, nécessite juste une main pour s’en servir, il tient dans ma pochette sur le tube supérieur du vélo, dans ma ceinture de course à pieds, …
Certaines photos publiées, plus anciennes, ont été prises sur les iPhones 4s, 5c et 6s, et avant ça par des APN de base style Canon Powershot A590 -qui faisait mieux quand même que les iPhones 4s de l’époque.
A la première publication de cet article (je le précise pour illustrer le cheminement) en février 2023, 95% des améliorations des photos étaient faites sur le téléphone lui-même ou sur l’iPad… Depuis fin 2023, de plus en plus d’images sont retouchées sur l’ordinateur (pour coller à mes goûts ^^), même si les images sorties de l’iPhone 13 sont plus contrastées que celle du 12 mini.

MacBookPro Early 2017
Et oui, en attendant un mac mini ou un mac studio, je suis toujours sur le « vieux » MBP i5 13 pouces, avec Touch Bar de 2017, avec 16Go de RAM, et un SSD de 512Go.

MacBookPro Early 2017

Il rame pour sortir les vidéos, ce qui freine un peu mes ambitions d’édition pour le moment : il demande 6 minutes pour exporter une vidéo de 35 secondes, en 4k vertical pour les Réels Facebook ou Instagram juste dans l’application Insta360, sans effets visuels, rien d’autre, que du brut, c’est looong !
Et pourtant, le plus pénible, ce n’est pas ça : c’est le bruit de soufflerie des ventilateurs qui tournent à fond pendant l’export.
Enfin, non : en fait ils tournent déjà à fond depuis l’importation des vidéos (et je n’en prends que quelques une à la fois), puis pendant l’édition, avant même l’exportation.
Alors pour les montages plus poussés, qui passent d’abord par Insta360Studio (étape nécessaire pour les vidéos 360°) avant le montage lui-même dans Final Cut Pro X, c’est AirPods Pro obligatoires !

Depuis février 2024, un MacStudio (M2Max CPU 12c / GPU 30c, 32Go, SSD 512Go) est arrivé comme machine principale.

MacStudio M2Max

Je visais un Mini M2 Pro au départ, le Studio étant un peu surdimensionné pour mes besoins. Sauf que l’un comme l’autre n’étaient que très rarement disponibles sur le refurb store Apple, a fortiori avec la config que je cherchais (configuration de base). Après deux mois à l’affut, je suis tombé sur la pièce rare…
C’est clairement un autre monde : la même vidéo de 35 secondes, ne prends plus 6 minutes, mais 6 secondes à exporter !
Le MacBookPro 15 pouces précédent ayant duré 10 ans, le MBP 13 pouces plus de 7 ans (et il me sert toujours : il est de tous mes déplacements !), le Studio a une belle espérance de vie (surdimensionné encore plus !).

iPad Air 5
C’est la version de base, avec 64Go de mémoire. Sans un peu d’ordre, ça peut vite se remplir, mais il me reste toujours 10 à 15Go dispo.
Cadeau d’anniversaire il y a deux ans pour remplacer un iPad classique HS, il me sert pour les retouches photo de base (ben oui, pas la peine d’envisager du multi tasking pendant les éditions vidéo sur le MBP…), et pour l’essentiel des mises en ligne (sauf les Shorts YouTube, puisque iOS iPad ne gère pas les shorts…).

Ecran Iyama GB3467WQSU 34 pouces Ultra Wide Incurvé :
J’hésitais entre deux moniteurs de 23-24 pouces ou un grand de 27 pouces. Sauf que, d’une part, je ne savais pas si c’était bien géré par le MBP, ni vers quel machine j’irai après le MBP.
D’autre part, le 4K est géré « bizarrement » sur Mac (rescaling) qui est sur du 5K sur ses machines.
Du coup, un UWUHD était à la fois plus adapté, moins cher que deux petits 4K, ou comparable à deux petits QHD… (merci les soldes sur les fins de série !).
Et maintenant que j’y ai goûté, c’est bizarre de revenir sur un écran normal (même du 24 pouces) !

En plus, plusieurs ports HDMI, DisplayPort, et même 4 ports USB A 3.2 (qui n’ont qu’un défaut : pas assez alimentés pour la light bar…)

Light bar moniteur Mi Xiaomi :
Un indispensable, et comme je ne voulais pas mettre 150 ou 200 balles dans une lampe moniteur (la référence étant une BenQ), j’ai pris la chinoise de service (pour un quart du prix de la BenQ pendant les soldes), très bien notée sur les réseaux (et j’en au bouffé des vidéos de setup !)
Petite molette de commande à distance, réglage d’intensité et de chaleur de la lumière.
Au top !

Connectique – Dock CalDigit TS4 : one Dock to rule them all !
Voilà un truc qui se révèle juste indispensable : avec 4 ports USB-C sur le MBP, je pensais que j’avais de quoi voir venir. Ça a tenu 5 ans : en jouant à faire un peu de vidéo, entre l’alimentation, le moniteur, un disque dur avec les vidéos à monter, et un avec la bibliothèque Final Cut Pro, ça finit par coincer (genre aller chercher une autre vidéo restée sur la carte SD ou un autre disque).
Maintenant, il y a UN câble du CalDigit vers le MBP.

Le CalDigit TS4, one dock to rule them all !

Les deux trois disques SSD, les deux disques de sauvegarde, le moniteur, les enceintes, le câble ethernet, la light bar, … tout est connecté dessus, et il reste encore le lecteur de carte SD, et deux ports USB C dispos devant et deux derrière… et les trois USB C sur le MBP.
Pour le coup, je suis laaaaaarge !
Quand je changerai pour un Mac Mini ou un Mac Studio Quand j’ai installé le Mac Studio, je prends le même câble et je le branche direct dessus : aucun changement à faire du point de vue des branchements !

Connectique – Dock 10-en-1 USB-C Acasis, avec emplacement SSD interne :
Un disque dur portable dans le boitier (les SSD nvme coûtent moins chers qu’un SSD normal à capacité et performances égales, sont changeables en quelques secondes), qui a en plus un lecteur de cartes, des ports USB, …
Bonus qui a aussi motivé l’achat : fonctionne avec l’iPad !

Stockage SSD Externe Samsung T7 Shield 1To : bref, un disque dur externe. Avec une coque renforcée pour se trimbaler partout. Rapide : je peux l’utiliser sur l’USB C du MBP et ça tourne aussi vite que depuis le DD interne.
Mais 1To, c’est vite plein avec des vidéos 360°… alors plusieurs autres disques sont venus en complément (je préfère, c’est un choix perso, plusieurs 1 ou 2To qu’un gros de 4 To).
Entrent en lice les SSD NVMe M.2 Samsung 970 Evo Plus 1To , SSD NVMe M.2 Samsung 980 1To , ou encore Samsung NVMe M.2 990 1To : ce sont les disques SSD à mettre dans un boitier spécifique, comme le boitier Acasis mentionné plus haut, ou encore un Orico (avec deux logements) ou un UGreen.
Le boitier étant Thunderbolt 3, pas de soucis pour faire les montages vidéo directement dessus, que ce soit en 40 ou même 10 Gb/s !
Alors quand je passerai à des boîtiers Thunderbolt 4…

A ces disques, s’ajoute un abonnement iCloud de 2To pour toute la famille, et qui me sers beaucoup de sauvegarde / transfert. C’est plus cher que d’autres solutions, mais c’est à la fois sécurisé et totalement transparent dans l’écosystème Apple.

Enceintes Edifier R1280DBS : quand tu fais le tour du marché, tu tombes sur du Bose, du Sonos (trop chères), du Kanto, du Yamaha, ou du Logitech, …
Dans le tableau final, il y avait l’option Bose Companion (prix, son -les enfants ont tous les deux ça, ça donne bien-, encombrement, connexion filaire), Bose Soundlink mini (prix, encombrement, son, connexion filaire et BT -oui, le fiston a ça, donc je connais le bon son produit par ce tout petit machin)), Bose SoundTouch 10 (plus chère, plus encombrante, mais un son excellentissime -oui, on a aussi ça à la maison, on aime un peu avoir de la musique tout le temps-, connexion filaire, BT ET Airplay) et Apple HomePod mini (on a aussi déjà à la maison, parce qu’on aime un peu la musique à la maison, je crois que je l’ai déjà dit…- : son qu’on adore, encombrement, mais seulement en connexion airplay ).
Finalement, ce sera des Edifier : même encombrement que la SoundTouch 10, sauf qu’il y a deux enceintes. Il n’y a pas le Airplay, mais il y a BT, et ma priorité est au filaire (j’ai eu des surprises après un montage son aux AirPods Pro avec un décalage avec l’image, lié à l’âge du MBP couplé aux lags du montage avec des dropped frames, et à la liaison BT par-dessus tout ça…).

Edifier R1280DBS

En plus c’était les moins chères du lot, à moins de 100€ (soldes FNAC 2023) !
Cerise sur le gâteau, enfin, la base surtout : le son est vraiment très très bon, plutôt typé dans les basses (il y a un petit réglage graves/aigus sur l’enceinte gauche, et même une petite télécommande).
Bonus : elles ont un super look… si si, ça compte là aussi.

Vidéo :
Alors, entre DJI, GoPro, et Insta360, il fallait choisir.
Si si, il FALLAIT : ramener des souvenirs, éventuellement les partager, c’est la base. Et les images qui bougent, c’est encore mieux que les images qui bougent pas. Bon, ok, c’est différent.
La GoPro de l’époque (GoPro10) était affectée de soucis de fiabilité des enregistrements, relevés par plusieurs chaînes YouTube (TeaPotOne, David Manning ou encore Moto Feelz)
La DJI (Action2) était vieillissante et la version suivante (Action3) attendue, mais pas encore sortie.
Il restait donc Insta360.
Mais alors, laquelle ? La OneX2, pure caméra 360° qui vient de sortir, ou la OneRS, modulable (4K et 360° en changeant l’objectif).

Finalement, ce sera d’abord la X2 (moins chère – lien Amazon ou Insta360 ).
Puis, profitant des soldes d’hiver suivantes, j’ai sauté sur la OneRS en version 4K (donc pas 360° – les liens affiliés : Amazon version 4k seule, Amazon version 4k et 360 ou Insta360RS 4k seule) .

Oui, la 360° demande plus de « travail » pour sélectionner les vues, mais une prise de vue comporte 360° de potentiel !
Et parfois, les paysages sont derrière, ou des trucs improbables apparaissent au dérushage hors champs de vision !

Le petit nouveau : un drone DJI Mini Pro 4
Cadeau d’anniversaire, j’apprends petit à petit à m’en servir ; la météo calamiteuse de mai à août ne m’a pas aidé…

C’est un truc assez génial pour faire des prises de vue totalement différentes, en photo comme en vidéo. Bluffant !

Pour les cartes SD, je me suis contenté de prendre celles recommandées sur le site Insta360 pour être certain de la compatibilité, pour les Cartes 64Go , 128Go et 256Go.
Après 2 années d’utilisation, je recommande au moins 128Go pour la OneX2 (et donc pour le OneX3 sortie depuis, ou la OneRS avec le module 360°) : les vidéos 360° prennent beaucoup de place (c’est logique en fait : il y a deux caméras 5.7K qui filment simultanément (attention, ce n’est pas du 5,7k comme sur une action cam normale !).
Une carte 64Go ne fait que 1h15 de vidéo… et ça se remplit vite !
En 2022, j’avais 3 cartes 64Go pour notre périple sur la Route des Grandes Alpes. J’ai été contraint de « rationner » les prises de vue sur la fin !
En 2023, pour notre balade Picos de Europa, une carte 64Go supplémentaire a été facilement remplie avant même le dernier jour sur place…
Pour 2024, une 128Go (pour le drone) et une trois 256Go sont venues renforcer l’effectif !

Logiciel de montage vidéo : il y a l’indispensable Insta360Studio (logiciel Insta360 pour coller les fichiers fichiers 360° de la caméra -deux fichiers vidéo et un fichier calibration- tout en effaçant le selfie stick) puis il faut un logiciel pour monter les vidéos.
Sur Mac, iMovie est installé d’origine : très bien pour se faire la main (certains pros ont fait des démo de ce qu’ils arrivent à en tirer), mais pour le choix des titres et des transitions, à appliquer de préférence en mode feignasse (tu sais : tu sélectionnes, tu glisses, tu déposes), c’est vite limité (autant que mes fonctions cognitives supérieures quand il faut se taper tuto sur tuto pour comprendre).
Bref, pour aller plus loin et vite sans se fatiguer, il faut aller voir les Adobe Premier Pro, Da Vinci Résolve et Final Cut Pro.
Le premier a été éliminé pour deux raisons : hors de prix, et non optimisé (il y a deux ans) pour les puces Apple (le changement du Mac se fera vers du M1 ou M2 ou M3 selon les tarifs refurb).
Le second a été éliminé parce que je ne le comprenais pas juste « comme ça » : chacun son intuitivité, et là, ça ne collait pas avec mon esprit tordu.
Reste le produit Apple pour matériel Apple.
On pense ce qu’on veut d’Apple (comme des GAFA en général), mais l’écosystème est optimisé au mieux, juste efficace (même si semble-t-il, la version Final Cut Pro pour iPad est une daube)…
Donc, après un premier test sur la Suzuki DL650 VStrom du montage (le simple et efficace iMovie), passage sur la BMW R1250 GS Adventure : Final Cut Pro X (et comme pour les motos prises en exemple, il va vraiment falloir que j’apprenne à utiliser un peu plus que 10% du potentiel -je finirai même par suivre un tuto ou deux, un jour…).

Retouche photo : un basique Pixelmator Pro, bien moins cher (40€, souvent moins avec les promos) que les Rolls du marché, mais qui fait largement aussi bien, parfaitement intégré et optimisé pour l’écosystème Apple ! Ne manque que le collage pour créer des panoramas quand je n’ai pas pensé à le faire avec l’iPhone au départ.

Son
Là, je suis toujours en phase de test, n’ayant pas trouvé de solution totalement satisfaisante…
Après avoir réussi… pas grand-chose de concluant avec les micros sans fil Godox Movelink M2, je vais essayer de trouver une solution simple avec un bon vieux Zoom H1n et des micros filaires.
Et comme on aime bien le bon son à la maison, ça prend du temps (hein ? Je l’ai déjà dit ?)…

Accessoires vidéo / son :
Perche Selfie invisible (incontournable !) : offerte dans les liens affiliés Insta360 pour les X2 et X3. Elle est magique : le logiciel de la caméra l’efface sur les vidéos, donc on ne la voit jamais. Ah si, parfois on voit juste son ombre !

Kit moto : tout ce qu’il faut pour fixer le OneX2 ou la OneRS sur la moto (grosse pince de fixation, rotule et rallonges ; c’est du costaud !)

Kit casque : tout ce qu’il faut, et même plus vu le nombre de pièces, pour fixer les caméras sur le casque (ou ailleurs).

Protège objectifs Pro pour la OneX2. Les objectifs collants sont très bien aussi, mais j’ai eu un soucis de condensation après une balade humide dans le Noooord après avoir rangé la caméra dans le blouson à une pause café. Ce protège objectif est très bien, très costaud, mais malheureusement il finit par se rayer (même en prenant soin de bien ranger la caméra dans la sacoche souple des protections) et il n’est pas facile à nettoyer.

Adaptateur Micro One X2 et OneRS : tout comme les micros, je n’ai pas encore trouvé la solution qui me convienne. Je les ai acheté pour avoir une prise de son couplée à la vidéo, donc pour ne pas avoir à faire de synchronisation image – son…
Mais je ne désespère pas de trouver une solution !

Gimbal Insta360 Flow (lien insta360 ou Amazon) : ça, c’est un achat coup de tête avec une très très grosse promo dessus au moment du lancement. J’ai pas mal d’idée sur comment l’utiliser avec la machine à tout faire qu’est l’iPhone. Reste à trouver la motivation pour aller faire des tests…

Supports Quadlock : ça, je recommande vraiment pour qui veux avoir son téléphone pas loin sans devoir le commander à la voix tout le temps (Siri ne capte pas toujours ce qu’on lui demande, voire ne capte pas toujours via l’intercom Cardo). Waze, commandes Cardo, Musique, commandes Insta360, commandes Keis, …

J’ai eu une coque Quadlock par le passé (sur l’iPhone 6s), qui a rendu l’âme après de nombreuses années de service quand je me suis fait renversé en vélo.
La housse de protection RhinoShield achetée avec l’iPhone12 Mini n’aura pas tenu 18 mois, malgré la réputation qui entourait ce produit !
Alors retour à la coque Quadlock, avec ce qu’il faut pour l’attacher à la moto : le support guidon + coque de protection, l’amortisseur de vibrations , ou la rotule pour l’orienter idéalement. Tout est d’une qualité et d’une finition irréprochables.

Batterie externe Anker : très bonne batterie avec une grosse autonomie et puissance. Très bien pour recharger… à peu près tout ! Attention, la charge des appareils se fait seulement en USB-A (les prises USB-C et micro USB ne servent qu’à recharger la batterie. Hyper pratique en déplacement !

Matos Moto

Pour le matos moto, il n’y a pas de liens vers de gros magasin moto comme Motoblouz, chez qui j’achète parfois, mais mes sources d’approvisionnement sont variées, d’internet (j’aime vraiment bien Motocard ou Ixtem moto) aux enseignes physiques (que j’essaye de privilégier : mon concessionnaire ou son prédécesseur en particulier).
Et comme accessoirement Motoblouz n’a pas voulu me donner de liens affiliés, pas la peine de leur faire plus de pub qu’aux autres (ils ont plutôt pas mal de choix, leur politique de retour est vraiment bien, mais les tarifs sont plutôt dans la tranche élevée).

Casques : Shoei Neotec2
Ils ont été achetés chez mon concessionnaire, en même temps que la moto, et remplacent mon modulable Shoei Multitec de 2010, et l’intégral Shark RSF de Sophie de 2005. Un super casque, très confortable, plutôt silencieux pour un modulable, et la visière solaire est vraiment un truc hyper pratique (quoi que pas forcément assez teintée)..
Il est sans doute un peu plus bruyant qu’un intégral, mais la possibilité d’ouvrir le casque à l’arrêt ou à allure réduite est devenu incontournable (un peu comme la clim en voiture ou le régulateur : quand tu y as goûté, tu ne peux plus t’en passer).

Petit point négatif cependant : la buée peut se former sur la visière solaire, y compris quand elle est rétractée, ce qui fait bizarre quand tu la descends !
Autre inconvénient : Shoei a fait le choix d’un option avec l’intercom Sena, qui peut s’intégrer de façon parfaite dans les espaces prévus à cet effet. Bien évidemment, ça ne marche pas avec un Cardo… alors le positionnement du Cardo sur le casque est moins fonctionnel (plus en arrière).
Par contre, le look gris mat est magnifique. Si, si, le look est important !

Intercoms Cardo Freecom 4x : bon, ok, là, il y a un lien Amazon, car je les ai acheté là, avec a priori une erreur de tarif lors du changement de gamme (j’ai payé le modèle 4x moins cher que le modèle 4+). Ils remplacent des vieux Q1 de 2007 et qui commençaient à grésiller, et surtout plus supporté par Cardo sur Mac (et très partiellement sur PC).
L’intercom pour la musique (on est un peu fana musique dans la famille, je l’ai déjà dit ?) et pouvoir discuter avec ma SDS favorite est incontournable.

Et quand je roule avec le fiston sur sa F900R, on peut aussi discuter (c’était bien pour le guider dans ses premiers tours de roues, puis ses premiers virolos de montagne), et ça sécurise le roulage à deux motos : prévenir de dangers sur la route, ou faciliter les dépassements.
Cet intercommunication est très fiable, avec un son juste excellentissime (j’ai dit qu’on écoutait un peu de zik à la maison ?), mais je regrette la prise jack du Q1 qui m’aurait bien servi pour la partie son de mes vidéos…

Bouchons à oreille Alpine MotoSafe Tour (oui, encore un lien Amazon, mais va trouver ce produit en magasin physique, et on en reparle…) : ça change des bouchons à oreilles classiques ou des BAB de l’armée !

Hyper confortables, ils ne coupent (-23db) que les sons qui génèrent de la fatigue à moto, le bruit du vent en particulier, et donc permettent d’entendre la musique ou l’intercom parfaitement.
Bon, tu entends aussi moins bien le doux bruit du flat et ses belles pétarades à la décélération, mais bon…

Alpine Moto Safe Tour

Une fois gouté au confort qu’ils apportent, impossible de s’en passer.
Et pour 15€, ça fait pas cher pour protéger ses oreilles qui sont, elles, irremplaçables !
Une version Race (-26db, donc coupent deux fois plus les fréquences que les « Tour ») et une version Pro (les deux versions ensemble) existent également.


Blouson mesh : Bering Sunrise (2008) (remplacé dans la gamme depuis). Blouson hyper aéré, confortable, avec les équipements de sécurité qu’on peut attendre de n’importe quel blouson. Vraiment très bien, et indispensable pour rouler les jours de très grosses chaleurs. En plus, il prend très peu de place bien plié, donc il peut être mis dans les bagages et sorti une fois sur place.

Blouson all season (cuir) : Bering Hanson (2019) (remplacé depuis dans la gamme – à ce jour, c’est le Atomic qui s’en rapproche le plus). En fait, je souhaitais changer de veste, la textile que j’avais commençais à fatiguer (2 vestes seulement en plus de 10 ans de pratique, à plus de 10000km en moyenne par an).
Quand mon grand a passé son permis, il s’est acheté ce blouson cuir, avec membrane étanche de chez Bering.

Bering Hanson

Comme je l’accompagnais, j’ai aussi essayé le blouson, qui était costaud, bien équipé (membrane étanche -je suis opposé au 3 couches distinctes : quand il pleut, le tissu extérieur se gorge d’eau, et c’est le froid assuré. Et il faut trimbaler la doublure étanche tout le temps. Autant avoir une veste de pluie, totalement étanche !), et tout ça avec un look sympa.
La famille me l’a offert le Noel suivant !
Cuir très épais, étanchéité testée sur 1h30 de pluie soutenue, aérations assez efficaces, et surtout très très très confortable (juste le réglage des manchettes par bouton pression, et le col idem, un peu serrés).
Et je ressemble presque à un motard avec ça sur le dos !

Pantalon : RevIt Ignition3 (2021, remplacé par le Ignition 4 depuis).
Je viens de dire que je ne voulais pas entendre parler de doublure étanche amovible… donc ce pantalon cuir / textile a une doublure étanche amovible…

REV’IT Ignition3

Mais voilà, difficile de trouver de pantalon cuir étanche à prix abordable : Rukka fait le Aramos à 1000€, et RevIt fait le Valve à 700€.
A ces prix là, je préfère m’orienter vers l’ensemble textile Rukka Ecuador ou Shield en Goretex laminé 3 couches, ou le RevIt Dominator, qui culminent à plus de 2000€ veste + pantalon !
Donc il fallait transiger.
Et le cuir est tellement confortable : épais, mais souple, pas de plis dans tous les sens, …, des belles protections de genoux (CE niveau 2), aux hanches (CE niveau 1), les parties en contact avec la moto sur un bon cuir bien épais (c’est aussi les zones de frottements si quelque chose tourne mal au guidon…), le reste dans un tissu plutôt aéré permettant un usage estival (même si le jean moto renforcé est un cran plus agréable dans ces conditions).
D’ailleurs, sur longues distances, l’épaisseur du cuir pour ménager l’arrière train est très sensible !
Pour avoir fait plusieurs fois plus de 500km (10 fois pour être exact !) d’une traite en jean moto et en cuir (6 trajets) en 2024, il y a une énorme différence (pas sûr que les 1500km en deux jours pour revenir du Frioul aient été une telle formalité avec le jean).
Bref, ravi de ce pantalon (qui était aussi un cadeau ^^).

De son côté, Sophie a un ensemble veste et pantalon Alpinestars Stella Andes3 depuis le printemps 2023.

Alpinestars Stella Andes 3

A priori, l’ensemble est très confortable, bien ajustable avec ses multiples serrages.
L’étanchéité a été testée l’été dernier lors d’un orage mémorable en arrivant à Bilbao lors de notre trajet Picos 2023 !
Le GPS indiquait 4km jusqu’à l’hôtel, mais il en aura fallu 12 sous des trombes d’eau (et de grêle), sans endroit pour s’arrêter en sécurité avant d’avoir atteint le centre ville.
Le traitement déperlant est efficace : le tissu ne se gorge pas totalement de flotte sous la pluie -il devient humide quand même, hein-, conservant donc une bonne dose de confort.
Reste que dans des conditions chaudes et détrempées, il y a un peu de condensation dans les plis (genoux, aine, coudes, aisselles), mais pas d’eau !
Les aérations multiples garantissent un confort certains, dans des limites normales : quand il fait chaud, il fait chaud comme dirait Lapalisse.
A confirmer sur le temps, mais j’ai acheté cet ensemble (en énooooorme soldes chez Motocard) n’ayant trouvé aucun avis franchement négatif, ce qui se confirme pour l’instant.
Pour ce qui est du froid, Sophie a une veste Macna chauffante et les gants qui vont avec, donc pour les quelques petits trajets hivernaux qu’elle fait à moto, pas de soucis !

Jeans : Alpinestars Radium Plus (2022). Mon jean Bering arrivant en fin de vie, c’est cet Alpinestars l’a remplacé (pour info, je fais du 32-32 en jean Levis, j’ai pris la même taille, mais j’aurais pu prendre une taille en dessous pour un fit parfait).

Il est très confortable (un peu comme un jean, donc…), dispose de protection genoux et hanches très fines (ultra flex) qui se font oublier, et est homologué dans son ensemble CE level A.
Le jean renforcé est quand même ce qu’il y a de mieux pour rouler quand il fait très très chaud, comme fin juillet 2022 en descendant vers Aix en Provence avant notre remontée de la Route des Grandes Alpes.

Alpinestars Radium Plus

Bottes : Alpinestars Web Goretex (2014) – la première paire a fait 10 ans, la seconde suis son exemple.
Jamais prises en défaut, parfaitement étanches, chaudes l’hiver (bon, forcément, l’été aussi…), confortables, sécurisantes, avec une semelle qui ne glisse pas : du tout tout bon, et ce ne sont pas les plus chères sur le marché en plus !

Alpinestars Web GoreTex

Pour la première fois, j’avais un orteil humide après avoir traversé sous la pluie l’Italie depuis le Passo dello Stelvio jusqu’au Frioul, en passant par les Dolomites (passo Sella, Pordoi, Giau), et même sous des trombes d’eau depuis Val Gardena (4h en continu de pluies diluviennes).
Je viens de louper une super promo (encore chez Motocard), j’attends la prochaine pour en reprendre une paire !

Chaussures : Alpinestars Jupiter4 GTX (2020).
Ça, c’est une super découverte (et encore un cadeau !).
Les chaussures Bering que j’avais étaient mortes de chez mortes (semelle percée). Sur le papier, celles-ci étaient parfaites.
Et bien, après cassage (elles sont très très rigides à l’achat), elles sont d’un confort remarquable, et permettent de sentir les petons en sécurité quand il fait trop chaud pour les bottes touring (elles sont homologuées EPI).

Alpinestars Jupiter 4 GoreTex

En plus, elles sont parfaitement étanches : une fois que l’eau est dedans, elle ne ressort pas (testé lors d’une averse estivale, sans tenue de pluie : l’eau ruisselle bien du jean le long de la jambe dans la chaussure, et y reste bien !).

Gants (hiver) Furygan Land (2006) : mes premiers gants hiver en 2005.
Si je les ai encore aujourd’hui, c’est qu’ils sont à la fois solides, résistants, chauds, confortables, …
Ils sont hyper souples, donc pour la ville en hiver, ils sont géniaux (quand je n’ai pas monté les manchons, parce que là, plus besoin de gants hiver).
Ils ne sont pas tactiles, ce qui aujourd’hui, avec le téléphone sur le support Quadlock, devient gênant (Siri comprend beaucoup de choses, mais quand il ne veut pas, il ne veut pas !).

Gants (hiver) RevIt Taurus GTX (2022) : gant très touring.
Après 18 mois d’utilisation, ils ne sont pas encore faits à mes mains, donc encore très rigides.
Normal : en plein hiver, je mets les manchons sur la moto, donc plus besoin de gants hiver. Ils ne servent donc que hors ville (encore trop rigides), pour les longs trajets, Finalement, assez peu du coup…

REV’IT Taurus GT

Parfaitement étanches (testé dans Noooord, mais aussi en Auvergne), ils sont très confortables pour les gros roulages (avec une double manchette, pour le coup un peu difficile à mettre dans le blouson un peu étroit aux poignets).
Je les avais pris un peu grand pour mettre des sous-gants, c’était une erreur vue mon utilisation avec les manchons, et vue la chaleur qu’ils conservent (a fortiori avec les excellentes poignées chauffantes de la GSA).
Du coup, le tactile fonctionne moyennement, mais c’est de ma faute.
Ils ont un défaut majeur cependant : contrairement aux Furygan, la doublure n’est pas fixée à l’intérieur, donc, par temps humide, elle ne reste pas en place quand on sort les mains, et c’est une vraie galère de renfiler les gants ensuite !

RevIt Mangrove (été) : les Bering qui les ont précédés ont fait plus de 10 ans aussi.
Mais comme ils étaient en fin de vie ( ils sont toujours en remplacement dans le topcase l’été quand même tellement je les apprécie), cette paire de RevIt leur succède.
Ils sont très près des mains, hyper confortables, très bien ventilés, des protections d’aspect costaud, aux endroits stratégiques, une manchette courte cohérente avec l’utilisation estivale, et avec une finition irréprochable. Du RevIt, quoi !

REV’IT Mangrove

Je ne leur ai trouvé aucun défaut, et sont même tactiles (bizarrement, la main droite fonctionne parfaitement, alors que seul le pouce gauche fonctionne).

Veste de pluie : Bering Maniwata (2006) – Un incontournable.
Par expérience, une veste n’est jamais étanche totalement malgré les beaux discours (je ne parle pas des GoreTex laminés). Et s’ils le sont (presque), ils se gorgent d’eau, prennent l’humidité et le froid, qui envahisse l’ambiance -oui, ça sent le vécu, avec mes deux vestes Bering précédentes !
La tenue de pluie est un rempart absolu contre la flotte.
Et en cas de très grand froid, ou d’humidité persistante sur longue distance, elle constitue une épaisseur supplémentaire (dont je n’ai plus besoin désormais grâce aux vêtements chauffants).
Depuis plus de 10 ans que j’ai cette veste, jamais une goutte n’est passée à travers !

Revers de la médaille, c’est vite une étuve s’il fait chaud… on ne peut pas tout avoir !
Et c’est évidemment moins pratique q’un vêtement laminé parfaitement étanche et qui ne se gorge pas d’eau : il faut la transporter, s’arrêter pour l’enfiler, s’arrêter pour la retirer, …
Mais pour 40€, rien de mieux !

Pantalon de pluie : Bering Eco (2006) . Même discours que juste avant pour la veste. C’est comme un pantalon de KWay, avec une coupe adaptée à la moto. Le mien, acheté autour de 10€ il y a plus de 15 ans est toujours vaillant (certaines mauvaises langues motardes de ma connaissance diront que, pourtant, la pluie, je connais).
Je l’avais pris très grand pour bien passer au-dessus des vêtements moto, et éviter les tensions.

Matériel chauffant Keis, Sous pantalon Keis T103RP (2022), veste chauffante J505RP Extreme : ce truc est une tuerie !
L’essayer, c’est adopter !
Quand il fait (très) froid, juste un TShirt technique manches longues sous la veste chauffante sous le blouson moto et c’est bon !

Fini d’être engoncé sous toutes les épaisseurs pour se protéger du froid.
Pareil en bas, et plus qu’à se concentrer sur la route ! Un game-changer absolu !
En plus, super simple à installer pour un branchement direct batterie, et pour connecter ensemble le haut et le bas (voire aussi les gants chauffants de la marque, ou les chaussettes chauffantes).
J’avais fait un court article dessus toujours en ligne.

Gilet Airbag Helite Turtle
Nous en avons depuis 2013, et les seules utilisations ont été lors de chutes à l’arrêt… et ça fonctionne ^^
Pourvu que ça dure de ne pas tester !
Oui, c’est un peu contraignant : il faut l’attacher, c’est une épaisseur en plus (ça coupe le vent : bien l’hiver, moins l’été…), mais si ça peut nous sauver la mise !

Sacoches réservoir :
A l’achat de la moto, je suis passé sur le système TankLock de Givi / Kappa.
Tout simplement parce que Bagster ne faisait pas de housse réservoir pour reprendre ma sacoche déjà utilisée sur mes Suzuki DL650 et ma Yamaha XYZ 1200 Super Ténéré (et oui, c’est de la bonne came qui a duré plus de 15 ans et 150000km).
J’ai d’abord pris la Givi XS308, une grosse sacoche (20 litres), un peu plus petite que la Bagster, mais, vue la forme du réservoir de la GSA, c’était le plus gros possible, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous (d’ailleurs, c’est compliqué de lire une carte voire même mes roadbooks papier tellement c’est près des yeux -et non, ce n’est pas à cause de l’âge)

Je l’utilise pour les gros trajets, surtout en duo, pour mettre plein de trucs inutiles et superflus (comme nos deux tenues de pluie, la trousse de secours, une paire de gant de rechange, deux petites bouteilles d’eau, des biscuits, un flacon de gel hydroalcoolique, un paquet de mouchoirs en papier,…).

Givi XS308 Tanklock

Avec la réhausse de guidon, elle touche juste en butée de direction, mais ne gêne aucunement lors des manoeuvres -enfin, elle ne touche rien, parce qu’elle prend bien la place devant, ce qui peut être gênant pour certains.
J’ai également une Givi CRM108, une petite sacoche bien plus petite (8 litres).
C’est finalement celle que j’utilise le plus : vide-poche, batterie portable pour les devices, câbles de recharge, pochette papiers, …
Je l’emmène aussi pour nos balade duo : une fois sur le lieu de la balade, elle remplace la grosse sacoche puisque les valises sont vides pour transporter le superflu, et stocker les casques et gilets airbag aux pauses photos / café.

Givi CRM108 Tanklock

Il y a aussi les classiques et indispensables filets araignée : ça ne prend pas de place, c’est hyper chiant à démêler avant de les utiliser, mais qu’est-ce que c’est pratique !
On en a un sur le top case, et un sur chaque valise pour tenir des sacs polochons étanches Decathlon (pour mettre un pull, un jean, une veste moto d’été,…).
Enfin, pratique aussi, les sacs de compression pour réussir à emmener encore plus de vêtements qui ne serviront pas du voyage ^^

La moto : ah, oui, et la moto ?
Fin 2021 (juste au moment de mon burnout… mon employeur va dire que c’est la moto qui a provoqué ça : la joie d’avoir enfin cette moto, que je convoite depuis tant d’année a entrainé une décharge cognitive provoquant ma dépression d’avoir atteint cet objectif, aggravé par la fatigue occasionnée par les kilomètres à son guidon… oui, ils ont dit ça pour le sport, alors pourquoi pas pour la moto ?)… donc, fin 2021 disais-je, j’ai pris possession d’une magnifique BMW R1250 GS Adventure.

Une moto, pour certains juste un marqueur social, qui a autant d’admirateurs inconditionnels que de fervents détracteurs.
Une référence dans sa catégorie par son homogénéité.
J’en suis tellement ravi, que pour la première fois depuis que je fais de la moto (permis en 1990, moto en 2005), je n’ai essayé qu’une seule autre moto en plus de deux ans !
Je n’ai pas le niveau pour tirer la quintessence des 136 poneys disponibles, ni du chassis irréprochable, y compris en duo chargés comme des mules, mais quel pied cette bécane !
La Super Ténéré 1200 était un modèle de confort, de rigueur de comportement, d’onctuosité et était une formidable moto (je ne l’aurais pas gardée 8 ans sinon !), même capable d’une petite arsouille de temps à autres.
La GSA est juste un cran au-dessus dans tous les domaines. Un vrai tapis volant sur 2 roues, et hyper maniable malgré son gabarit de Panzer.
Par contre, moteur arrêté, chargée, elle pèse vraiment le poids d’un âne mort, et la perte d’équilibre est irrattrapable (malheureusement est deux fois en duo…).

En plus du matos moto déjà cité, la moto elle-même est accessoirisée : prolongateur de garde-boue avant made in China, comme la protection de projection sur roue arrière, les prolongateurs de pare-mains, ou les protections des pieds (ce ne sont pas des organes de sécurité, et juste des bouts de plastique vendus au prix du caviar quand il y a le logo Wunderlich, Touratech, MudSling, Givi, … dessus.
Antivol écran TFT Touratech (là, c’est moins cher qu’un truc de l’extrême-orient !), des réhausseurs – reculeurs de guidon Wunderlich (organe de sécurité, donc j’ai pris du sérieux… là encore pas plus cher que du chinois) et une bulle haute Puig (la bulle d’origine au plus haut m’envoyait l’air juste dans la visière, et au plus bas juste dans le cou…).

Le classique TopCase Givi Trekker, repris de la 1200 XTZ Super Tenere.
Il a donc qui a plus de 10 ans désormais : pourquoi changer quand tu as un top case bien logeable et qui fait parfaitement son office, même si le Outback Givi 58l me faisait de l’oeil -j’ai privilégié le changement des casques lors de l’achat de la GSA.

Voilà, j’ai fait le tour… si vous avez des questions, n’hésitez pas, et si vous avez lu jusqu’ici, félicitations !

N’hésitez pas à aller faire un tour sur mes réseaux pour des photos et vidéos quotidiennes, qui font partie de ma thérapie, d’où le nom des pages : « mototherapy »

Picos de Europa 2023, Episode 4

Santo Toribio, Cain de Valdeón

Le programme prévu était de déposer Sophie au Sanctuaire de Santo Toribio, aller chercher les billets pour le téléphérique de Fuente Dé, retourner chercher Sophie et de passer un long moment en haut de Fuente Dé.

Nous sommes donc partis « en reconnaissance », pour découvrir le téléphérique fermé depuis la veille suite à une panne…

Du coup, changement de programme, et direction le petit village de Cain de Valdeón, perdu au fond d’une vallée elle-même perdue au milieu de nulle part !

Après avoir repris une partie de la N621 et ses pénibles virolos, passage par la Puerto de Pandetrave.

Screenshot

Puis la petite vallée nous conduit dans un petit coin de verdure, au calme.

Là, nous profitons des conseils d’un aubergiste local – La Casa Tino- (un belge, donc qui parle français, trop content de nous faire découvrir son petit coin de paradis) pour faire une bonne petite marche à pieds !


Franchement, ça dégourdit les jambes, c’est au frais à l’ombre des gorges, avec un petit pont impressionnant à 2km seulement du village.

Avec des passages au bord du précipice, sans barrière, sans garde-corps, sans rien…

Le retour se fait avec la lumière magique du soleil descendant jusqu’à Ojedo / Potes.

Screenshot

Les images qui bougent :

https://youtu.be/tYUbcXI1P7I

Nation’Alpes 2024

Rencontre moto avec les Potos à St Jean de Sixt, Ascension 2024

Depuis le début de mon burnout, la moto a été une échappatoire salvatrice, parmi d’autres thérapies et accompagnements.

Depuis 2005, je roule avec un groupe de copains issus du Forum Suzuki DL650, notre moto à tous à l’époque.

En 20 ans, une véritable amitié est née.
Vous savez, le genre de copains que tu n’as peut-être pas vu en vrai depuis 5 ans, mais que tu retrouves autour d’une petite binouze en reprenant la discussion de la veille !
Le genre qui est attentionné quand à ton état de santé, bienveillant, curieux de cette curiosité qui cherche à comprendre, à te protéger, pas cette curiosité malsaine ou celle à juger.
Le genre qui te fait retrouver foi en l’humanité !

Après l’Avesnois en octobre 2022 (une première retrouvaille salvatrice alors que j’étais au plus bas -enfin, c’est ce que je croyais à l’époque…), puis l’Heureux Tour en Auvergne au printemps 2023, c’était le retour d’un rassemblement avec des Potos venus des quatre coins de France et de Navarre !

Une organisation menée de main de maître par mon conscrit Gilles, avec ses acolytes Vincent, Jean-Marie et Michel (et leurs compagnes respectives !!!) : loger 80 motards, les nourrir, et surtout les hydrater (et pas qu’avec la piscine) était un tour de force réussi avec brio. Sans oublier la base : faire de la moto !

Merci la team Rebloch’

Merci aussi à tous les Potos !

Deux jours de balades, du dépaysement, des découvertes, de rencontres, de retrouvailles.
Une magnifique bouffée d’oxygène, plus encore car nous avons bénéficié des quatre seuls jours de beau temps du mois de mai 2024 !

Au programme du premier jour (les étapes clés, parce que TOUT était magnifique) :

Après un superbe coucher de soleil le soir de notre arrivée,


Le col des Aravis

La cascade de l’Arpenaz

Le col de Pierre Carrée

Cascade du Rouget

Plateau des Glières

Et pour conclure, un autre splendide coucher de soleil !

Et bien entendu, il y a les images qui bougent :

L’épisode deux suivra quand il suivra ^^
Vu que je dois encore faire l’épisode 4 de notre périple Picos 2023 aussi, et que je ne suis pas Youtubeur professionnel, il n’y a pas de deadline 😉

Les Picos de Europa 2023, Episode 3

« Petite » journée au programme (moins de 200km, et très « roulant » ^^), avec le tour de grands classiques incontournables des Picos (vidéo en bas d’article comme toujours)

Plein de virolos sur la N-621 jusqu’au Mirador del Corzo (oui, déjà fait hier, mais dans l’autre sens).

Puis, juste quelques kilomètres plus loin, le Collado de Llesba et la statue Al Orso Pardo.

Après un long moment de contemplation, on reprend (encore !) la N-621 jusqu’à Boca de Huergano.
Là, à gauche sur la LE-215 pour 30km encore de virolos et de miradors jusqu’au Mirador de Alba de Los Cardanos.

Puis la P-210, la CL-627 et la CA-184 pour 80km de virages presque sans arrêt (avec quelques points de vue en bonus comme le Mirador de Piedrasluengas).

La moto plaisir dépaysante comme on l’aime : grasse matinée, belles routes, superbes paysages, pas d’horaires, et une bonne binouze en rentrant à l’hôtel…

Les Picos de Europa 2023, épisode 2

J’ai eu le plaisir de rencontrer TeaPotOne, un anglais qui a une chaine YouTube que je suis régulièrement (et qui m’a fait découvrir les Picos dans ses vidéos !),

Départ de TeaPotOne

Au programme de notre première journée sur place, le Sanctuaire de Covadonga, l’occasion de prendre les Gorges de la Hermida dans le sens inverse de notre arrivée.

Le roadbook prévoit un retour par la N625, puis une remontée par la N621 jusqu’à notre hotel.

Il pleut, mais ce n’est pas grave : bon équipement, belles routes, envie de découverte, c’est parti !

Après les gorges de la Hermida, la route est moins tortueuse mais agréable jusqu’à Cangas de Onis, avant de monter vers le Sanctuaire.

Ensuite, nous descendons vers Riano par la N625 et les Gorges du Rio Sella.

60km de virolos à gogo, un plaisir énorme, malgré une route humide (mais avec un revêtement im-pec-cable !), jusqu’au Mirador de Oseja de Sajambre.

On descend toujours ensuite jusqu’au lac de Riano, bien rempli, ce qui nous permet d’apprécier sa taille gigantesque (alors que sur Google Maps, il est tout asséché !).

Après Riano, direction l’hôtel, via le Sud de la N-621 (bien qu’un peu abimée, cette portion reste… rhââââââ, lovely).

Passage obligé par Mirador del Corso et sa statue (même si c’est prévu de repasser par là le lendemain -bon, dans l’autre sens, donc ça n’a rien à voir et ce n’est pas la même route avec encore 60km mouhahahahaha !)

Et pour bien finir la journée, quoi de mieux qu’une délicieuse (et trèèèèès copieuse paella maison – à commander la veille) pour se remettre de nos émotions !

Ensuite on va reposer les noeils, avant une toute petite journée de récupération…

Les images qui bougent :

Les Picos de Europa 2023, épisode 1

Première partie : la liaison La Roche-sur-Yon – Ojedo (Espagne)

Histoire de prendre l’air et de se dépayser, nouvelle destination : l’Espagne et le Parc National des Picos de Europa, au Nord du pays, en Cantabrie.

Pourquoi là ?

D’abord, besoin de s’oxygéner, et à la recherche d’un nouveau point de chute.

Dans cette recherche, plusieurs motovloggeur anglais que je suis régulièrement sur YouTube (TeaPotOne et Riche Vida en particulier) vantent cette destination. Et ils évoquent même un hotel : ce sera donc l’hotel Infantado, à Ojedo, tout près de Potes, sur un des axes tournicotant du secteur !

Cet épisode va donc nous mener de La Roche-sur-Yon à Ojedo, avec une pause près de Bordeaux -certains connaissent déjà l’histoire de mes AirPods Pro oubliés à l’Ibis Budget de Libourne, mystérieusement disparus et introuvables dans l’hotel (mais la magie de la localisation est encore plus mystérieuse pour certains), et encore plus mystérieusement réapparus lors de notre retour et un passage surprise sur place, dans un local de rangement, sur une étagère, dans une boîte d’archives fermée, posée à 1m50 de haut…).

Comme d’habitude, on prend les chemins de traverse en évitant les autoroutes.
On fait une pause sandwich à Bidart, tout en suivant la côte (D911 et 912 côté français, puis Gi636 et N634 côté espagnol.

Après Torrelavega, on bifurque vers le Sud par la Ca180, jusqu’à Cabuerniga.
Les virolos commencent à partir de là, par les Ca182 et Ca282, avant d’enquiller le début de LA merveilleuse N621 à travers les gorges de La Hermida.

Arrivés à l’hotel, beaucoup de motos sur le parking !
Et si, et si…
Et oui, je reconnais la GS de TeaPotOne (facile avec ses drapeaux écossais, et ses logos perso partout) !
Du coup, après une récompense pour le trajet (je connaissais déjà, alors c’était facile de commander),

Je suis allé lui passer un petit bonjour dans la salle du restaurant de l’hotel : chouette échange « in real life » avec ce sympathique gaillard !

C’est d’ailleurs une des raisons du choix de l’hotel : on avait envisagé de faire les 2km à pied jusqu’au centre de Potes (centre historique, très touristique, mais en cas de flemme, le resto sur place, c’était pratique.
Finalement, on a diné sur place tous les soirs : cuisine excellente, gentillesse du personnel, et tarif hyper bien placé ! Je n’avais pas réservé en demi-pension , mais dès le deuxième soir, ils nous ont appliqué le tarif : pour 20€, entrée, plat, dessert, bouteille de vin et bouteille d’eau. Et comme le barman était très sympa aussi, on a même profité des apéros en terrasse juste avant !

Les images qui bougent :

L’Heureux Tour 2023

Nouvelle balade avec les Potos, sous le soleil printanier auvergnat !

Marc organisait une petite balade en Auvergne.
Condat n’étant pas Murol, et avril étant avant mai, les probabilités d’avoir la météo dantesque connue lors d’une précédente rencontre moto dans le coin avec les Potos …en mai 2006… auraient relevé de la pure coincidence !

Les coincidences n’existent pas !

Il n’empêche, retrouver les Potos, même sous la pluie, autour d’une bonne table et de verres débordants d’amitié et de bienveillance, c’était vraiment topissime !

Une balade qui portait vraiment bien son nom !

Vêtements chauffants Keis : pantalon T103RP et veste J505RP

Signe de la vieillerie qui fait son oeuvre, et avant de passer à la remorque pour les liaisons, le Père Noël m’a ramené un pantalon chauffant, puis les soldes m’ont rapportés une veste.

Après avoir étudié ce qui se faisait, j’hésitais entre Macna et Keis.

Le Père Noël a apporté une veste Macna à ma chérie (qui en est ravie, en usage non moto pour l’instant, sur batterie), et un pantalon Keis pour moi.
Je l’ai complété par la veste de la même marque profitant des soldes.
La marque est peu répandue en France (en tout cas, jamais vue en magasin), mais qui fait l’unanimité sur plusieurs chaînes YouTube anglaises que je suis.
En là-bas, la météo froide et humide, ils connaissent ^^
J’ai tout acheté sur le site Ixtem Moto (la veste Macna aussi) : tarifs compétitifs, service impeccable.

Présentation
Pour les unboxing, la marque fait ça très bien sur sa chaîne YouTube :

Le pantalon : https://youtu.be/c2jQsUajFU4


La veste : https://www.youtube.com/embed/oZ9mvTZGGHE

Connexion en direct à la batterie (tout est livré avec, avec porte-fusible et fusibles).
Le pantalon se branche également directement sur la veste, qui se branche sur la moto.
Il y a plusieurs fusibles dans la boîte de la veste (un seul dans celle du pantalon), selon la configuration utilisée (veste seule, pantalon seul, veste + gants, …)

Là encore, le branchement est très clairement expliqué sur la vidéo de la marque : https://youtu.be/42IueBgKvpg


Avis
Testé d’abord sur une petite sortie par 5°.
Ca chauffe très bien, le niveau le plus faible est amplement suffisant (la veste et le pantalon étant coupe-vent et doublés, ils sont isolants et chauds par eux-même).

3 niveaux de chauffe pour chacun des éléments.
Ces niveaux se règlent avec une télécommande, et c’est encore une fois, très bien expliqué sur leur chaîne (https://youtu.be/Uuezrs-MZkQ)


Dommage, on doit brancher les télécommandes de chacun (veste et pantalon), mais ça permet d’un autre côté de régler l’un et l’autre indépendamment.
Si on ne met qu’une seule télécommande, elle commande l’élément sur lequel elle est branché, l’autre chauffe à fond #barbecue.
On peut ajouter les chaussettes et les gants chauffants de la marque, les câbles et branchements sont déjà présents dans la veste et le pantalon (les gants peuvent être gérés indépendamment -ils ont une touche sur le dessus-, les chaussettes jumelées au pantalon et sa commande).

Le livret mode d’emploi est aussi très complet, avec un dessus très clair sur les branchements possibles, et l’ampérage du fusible (plusieurs sont fournis) selon les configurations (veste seule, avec gant, avec pantalon, …)

Gros test sur un aller-retour en Normandie, avec quelques petits détours pour être sûr 😉, courant janvier.
Du coup, ça donne un test de plus de 600km en 3 jours, avec des températures de +6° à 0° à l’aller, et de +3° à -3° au retour.

https://www.youtube.com/shorts/0MRFnj0RDWE

Le mode d’emploi précise qu’il faut porter une épaisseur sous les vêtements chauffants, et, pour avoir testé en mode le plus chaud, oui, c’est nécessaire, parce que ça fait vite barbecue !

Pour les deux trajets, je portais en bas un collant chaud technique sous le pantalon chauffant, lui-même sous le pantalon moto (ça donne un poil serré, mais très confortable), et en haut, un t-shirt technique à manches longues, la veste chauffante et le blouson moto sans sa doublure.
Le niveau un est amplement suffisant au-dessus de 5°, surtout sur le réseau secondaire.
A vitesse plus élevée ou par temps plus froid, le niveau moyen est parfait.
Finis les frissons quand on sent le petit courant d’air froid commencer à se glisser dans un interstice dans le cou ou en bas du blouson !

J’ai eu recours au niveau le plus fort sur le fin du retour, quelques minutes seulement : il faisait très humide en plus du froid, avec un peu de vent, et un bout de voie rapide.
Je dois vérifier la position du sous-pantalon une fois assis : j’avais une marque sur le genou. A priori deux résistances qui dont comprimées fort sur le genou par la coque de protection du pantalon moto. Et là, ça chauffe fort !!!

Pour le confort, c’est en haut que c’est remarquable : plus engoncé du tout par les multiples épaisseurs (j’avais pris l’habitude de superposer les couches de vêtements techniques course à pied et vélo : c’est fin, ça évacue la transpiration et c’est chaud… jusqu’à ce que le froid finisse par passer…).

Avec les manchons (oui, c’est moche), les poignées chauffantes, la selle chauffante, une bonne cagoule, il ne reste plus qu’à surveiller l’état de la route parce qu’on en oublierait facilement que c’est l’hiver, et que les parties ombragées, encaissées et les ponts sont des pièges à verglas !

Je n’ai pas constaté de surconsommation de la moto par rapport au même trajet sans les vêtements chauffants (effectué par des températures comparables début décembre).

Par la suite, j’ai fait un aller-retour Vendée-Auvergne avec le pantalon sans sous pantalon, et la veste comme précédemment, avec chauffe intermittente (moins de 10° en partant les matins) : le confort est royal, et la fatigue est repoussée très largement !

Avesnois 2022 : c’est le Nooooord !

Il était temps de changer d’air !

Merci à ma chérie de m’avoir poussé à aller retrouver les copains à l’autre bout de la France !

Une énorme bouffée d’air que de retrouver les copains, pas vus pour certains depuis plusieurs années.

Votre amitié, votre bienveillance, votre écoute m’ont fait un bien fou ; la motothérapie de groupe, ça vaut tous les antidépresseurs et anxiolytiques du monde !

Un grand merci à toutes et tous, et plus particulièrement à mon petit Pierrot pour son acceptation de dernière minute (oui, Sophie m’a presque mis à la porte ^^), sa gentillesse proportionnelle à ses mensurations et son organisation sans faille !

Le trajet : MacMahon dirait « Que d’eau, que d’eau… »


Malgré un coup de chaud en cette période de pénurie de carburant (plein alors qu’il restait moins de 20km d’autonomie, à 80km de Paris…), arrivé à bon port (expression de circonstances !).
J’avais même les attributs de l’homme parfait : une BMW, de la moutarde, et le plein de carburant !

Le premier jour, après une petite raclette, « que d’eau, que d’eau… »

Mais après une pause café, c’est pause resto…

La route sèche rapidement, et le rythme devient plus enjoué !

Après une nuit au calme (avantage de la bière avec les antidépresseurs et les anxiolytiques : tu dors très profondément et très vite !), et une petite tarte au maroilles (weekend diététique), c’est une belle matinée ensoleillée à enrouler avec les potos.

Bien sûr, une pause café nous attends pour récupérer des quelques virolos matinaux…

Puis c’est resto dans la guinguette du midi, avant le retour vers la région parisienne… sous la pluie… mais avec des munitions (ne pas fumer en ouvrant le topcase !!!!)

Un passage par la Normandie (autant profiter de la météo jusqu’au bout) pour aller voir les parents -et récupérer une caisse de Cheverny et une autre de Kirin.

et retour à la maison avec presque 2000km au compteur en 5 jours !

Bon, il y a aussi les images qui bougent :

https://youtu.be/FiHIBNedCDo

MotoTour2022, épisode 8 : Les Grands Cols

Que des « petits » cols au programme… Vars, Izoard, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Iseran, Roselend…

Sans doute trop à faire en une journée.
On l’avait pourtant fait il y a quelques années avec Sophie, mais on n’a pas rajeuni depuis 2009…
Avec en plus la chaleur étouffante des derniers jours et la fatigue accumulée, et la chute à l’arrêt de la veille (avec psychotage à chaque arrêt et chaque démarrage depuis… et un rythme encore plus « balade » également), ça faisait trop, même si le plaisir a bien été présent d’un bout à l’autre.

Départ tranquille vers 10h de Jausiers, et une montée d’échauffement vers le col de Vars.

On enchaine ensuite sur le merveilleux col d’Izoard, sans aucun doute un de mes cols préférés.

Une longue pause à la Casse Déserte, avec plein de photos… et un long moment de contemplation des merveilles de la nature.

Une formidable épouse, un magnifique paysage, un temps idéal… l’esprit s’apaise quelques instants !

Puis, après la chouette descente,

c’est parti pour la liaison monotone jusqu’au Lautaret, avant d’enchainer avec le majestueux col du Galibier.

Descente classique ensuite vers le Télégraphe.

Là, j’aurais du être moins gourmand, et partir à gauche vers la Madeleine, mais c’est à droite et vers l’Iseran qu’on va…
C’était sans doute pour le cocher une nouvelle fois, parce que malgré l’altitude, je ne le trouve ni somptueux comme l’Izoard, ni amusant comme le Passo di Giau (ou même les Aravis pourtant « tout petit ») ou le Grand St Bernard. On ne s’y arrête même pas d’ailleurs… donc pas de photo…

Bon, quitte à être gourmands, autant enchainer vers le Roselend… mais, là, il y a un peu de vent, le jour tombe, donc on file vers l’hôtel, sans s’arrêter ni au sommet, ni à la chapelle…
Oui, on va être obligés d’y retourner !! Encore !

Le lendemain sera une balade tranquille vers les Saisies, les Aravis, un peu du lac d’Annecy depuis les hauteurs avant la route de retour à la maison.

Les images qui bougent :