Le programme prévu était de déposer Sophie au Sanctuaire de Santo Toribio, aller chercher les billets pour le téléphérique de Fuente Dé, retourner chercher Sophie et de passer un long moment en haut de Fuente Dé.
Nous sommes donc partis « en reconnaissance », pour découvrir le téléphérique fermé depuis la veille suite à une panne…
Du coup, changement de programme, et direction le petit village de Cain de Valdeón, perdu au fond d’une vallée elle-même perdue au milieu de nulle part !
Après avoir repris une partie de la N621 et ses pénibles virolos, passage par la Puerto de Pandetrave.
Puis la petite vallée nous conduit dans un petit coin de verdure, au calme.
Là, nous profitons des conseils d’un aubergiste local – La Casa Tino- (un belge, donc qui parle français, trop content de nous faire découvrir son petit coin de paradis) pour faire une bonne petite marche à pieds !
Franchement, ça dégourdit les jambes, c’est au frais à l’ombre des gorges, avec un petit pont impressionnant à 2km seulement du village.
Avec des passages au bord du précipice, sans barrière, sans garde-corps, sans rien…
Le retour se fait avec la lumière magique du soleil descendant jusqu’à Ojedo / Potes.
Rencontre moto avec les Potos à St Jean de Sixt, Ascension 2024
Depuis le début de mon burnout, la moto a été une échappatoire salvatrice, parmi d’autres thérapies et accompagnements.
Depuis 2005, je roule avec un groupe de copains issus du Forum Suzuki DL650, notre moto à tous à l’époque.
En 20 ans, une véritable amitié est née. Vous savez, le genre de copains que tu n’as peut-être pas vu en vrai depuis 5 ans, mais que tu retrouves autour d’une petite binouze en reprenant la discussion de la veille ! Le genre qui est attentionné quand à ton état de santé, bienveillant, curieux de cette curiosité qui cherche à comprendre, à te protéger, pas cette curiosité malsaine ou celle à juger. Le genre qui te fait retrouver foi en l’humanité !
Après l’Avesnois en octobre 2022 (une première retrouvaille salvatrice alors que j’étais au plus bas -enfin, c’est ce que je croyais à l’époque…), puis l’Heureux Tour en Auvergne au printemps 2023, c’était le retour d’un rassemblement avec des Potos venus des quatre coins de France et de Navarre !
Une organisation menée de main de maître par mon conscrit Gilles, avec ses acolytes Vincent, Jean-Marie et Michel (et leurs compagnes respectives !!!) : loger 80 motards, les nourrir, et surtout les hydrater (et pas qu’avec la piscine) était un tour de force réussi avec brio. Sans oublier la base : faire de la moto !
Merci la team Rebloch’
Merci aussi à tous les Potos !
Deux jours de balades, du dépaysement, des découvertes, de rencontres, de retrouvailles. Une magnifique bouffée d’oxygène, plus encore car nous avons bénéficié des quatre seuls jours de beau temps du mois de mai 2024 !
Au programme du premier jour (les étapes clés, parce que TOUT était magnifique) :
Après un superbe coucher de soleil le soir de notre arrivée,
Le col des Aravis
La cascade de l’Arpenaz
Le col de Pierre Carrée
Cascade du Rouget
Plateau des Glières
Et pour conclure, un autre splendide coucher de soleil !
Et bien entendu, il y a les images qui bougent :
L’épisode deux suivra quand il suivra ^^ Vu que je dois encore faire l’épisode 4 de notre périple Picos 2023 aussi, et que je ne suis pas Youtubeur professionnel, il n’y a pas de deadline 😉
« Petite » journée au programme (moins de 200km, et très « roulant » ^^), avec le tour de grands classiques incontournables des Picos (vidéo en bas d’article comme toujours)
Plein de virolos sur la N-621 jusqu’au Mirador del Corzo (oui, déjà fait hier, mais dans l’autre sens).
Puis, juste quelques kilomètres plus loin, le Collado de Llesba et la statue Al Orso Pardo.
Après un long moment de contemplation, on reprend (encore !) la N-621 jusqu’à Boca de Huergano. Là, à gauche sur la LE-215 pour 30km encore de virolos et de miradors jusqu’au Mirador de Alba de Los Cardanos.
Puis la P-210, la CL-627 et la CA-184 pour 80km de virages presque sans arrêt (avec quelques points de vue en bonus comme le Mirador de Piedrasluengas).
La moto plaisir dépaysante comme on l’aime : grasse matinée, belles routes, superbes paysages, pas d’horaires, et une bonne binouze en rentrant à l’hôtel…
J’ai eu le plaisir de rencontrer TeaPotOne, un anglais qui a une chaine YouTube que je suis régulièrement (et qui m’a fait découvrir les Picos dans ses vidéos !),
Au programme de notre première journée sur place, le Sanctuaire de Covadonga, l’occasion de prendre les Gorges de la Hermida dans le sens inverse de notre arrivée.
Le roadbook prévoit un retour par la N625, puis une remontée par la N621 jusqu’à notre hotel.
Il pleut, mais ce n’est pas grave : bon équipement, belles routes, envie de découverte, c’est parti !
Après les gorges de la Hermida, la route est moins tortueuse mais agréable jusqu’à Cangas de Onis, avant de monter vers le Sanctuaire.
Ensuite, nous descendons vers Riano par la N625 et les Gorges du Rio Sella.
60km de virolos à gogo, un plaisir énorme, malgré une route humide (mais avec un revêtement im-pec-cable !), jusqu’au Mirador de Oseja de Sajambre.
On descend toujours ensuite jusqu’au lac de Riano, bien rempli, ce qui nous permet d’apprécier sa taille gigantesque (alors que sur Google Maps, il est tout asséché !).
Après Riano, direction l’hôtel, via le Sud de la N-621 (bien qu’un peu abimée, cette portion reste… rhââââââ, lovely).
Passage obligé par Mirador del Corso et sa statue (même si c’est prévu de repasser par là le lendemain -bon, dans l’autre sens, donc ça n’a rien à voir et ce n’est pas la même route avec encore 60km mouhahahahaha !)
Et pour bien finir la journée, quoi de mieux qu’une délicieuse (et trèèèèès copieuse paella maison – à commander la veille) pour se remettre de nos émotions !
Ensuite on va reposer les noeils, avant une toute petite journée de récupération…
Première partie : la liaison La Roche-sur-Yon – Ojedo (Espagne)
Histoire de prendre l’air et de se dépayser, nouvelle destination : l’Espagne et le Parc National des Picos de Europa, au Nord du pays, en Cantabrie.
Pourquoi là ?
D’abord, besoin de s’oxygéner, et à la recherche d’un nouveau point de chute.
Dans cette recherche, plusieurs motovloggeur anglais que je suis régulièrement sur YouTube (TeaPotOne et Riche Vida en particulier) vantent cette destination. Et ils évoquent même un hotel : ce sera donc l’hotel Infantado, à Ojedo, tout près de Potes, sur un des axes tournicotant du secteur !
Cet épisode va donc nous mener de La Roche-sur-Yon à Ojedo, avec une pause près de Bordeaux -certains connaissent déjà l’histoire de mes AirPods Pro oubliés à l’Ibis Budget de Libourne, mystérieusement disparus et introuvables dans l’hotel (mais la magie de la localisation est encore plus mystérieuse pour certains), et encore plus mystérieusement réapparus lors de notre retour et un passage surprise sur place, dans un local de rangement, sur une étagère, dans une boîte d’archives fermée, posée à 1m50 de haut…).
Comme d’habitude, on prend les chemins de traverse en évitant les autoroutes. On fait une pause sandwich à Bidart, tout en suivant la côte (D911 et 912 côté français, puis Gi636 et N634 côté espagnol.
Après Torrelavega, on bifurque vers le Sud par la Ca180, jusqu’à Cabuerniga. Les virolos commencent à partir de là, par les Ca182 et Ca282, avant d’enquiller le début de LA merveilleuse N621 à travers les gorges de La Hermida.
Arrivés à l’hotel, beaucoup de motos sur le parking ! Et si, et si… Et oui, je reconnais la GS de TeaPotOne (facile avec ses drapeaux écossais, et ses logos perso partout) ! Du coup, après une récompense pour le trajet (je connaissais déjà, alors c’était facile de commander),
Je suis allé lui passer un petit bonjour dans la salle du restaurant de l’hotel : chouette échange « in real life » avec ce sympathique gaillard !
C’est d’ailleurs une des raisons du choix de l’hotel : on avait envisagé de faire les 2km à pied jusqu’au centre de Potes (centre historique, très touristique, mais en cas de flemme, le resto sur place, c’était pratique. Finalement, on a diné sur place tous les soirs : cuisine excellente, gentillesse du personnel, et tarif hyper bien placé ! Je n’avais pas réservé en demi-pension , mais dès le deuxième soir, ils nous ont appliqué le tarif : pour 20€, entrée, plat, dessert, bouteille de vin et bouteille d’eau. Et comme le barman était très sympa aussi, on a même profité des apéros en terrasse juste avant !
Nouvelle balade avec les Potos, sous le soleil printanier auvergnat !
Marc organisait une petite balade en Auvergne. Condat n’étant pas Murol, et avril étant avant mai, les probabilités d’avoir la météo dantesque connue lors d’une précédente rencontre moto dans le coin avec les Potos …en mai 2006… auraient relevé de la pure coincidence !
Les coincidences n’existent pas !
Il n’empêche, retrouver les Potos, même sous la pluie, autour d’une bonne table et de verres débordants d’amitié et de bienveillance, c’était vraiment topissime !
Merci à ma chérie de m’avoir poussé à aller retrouver les copains à l’autre bout de la France !
Une énorme bouffée d’air que de retrouver les copains, pas vus pour certains depuis plusieurs années.
Votre amitié, votre bienveillance, votre écoute m’ont fait un bien fou ; la motothérapie de groupe, ça vaut tous les antidépresseurs et anxiolytiques du monde !
Un grand merci à toutes et tous, et plus particulièrement à mon petit Pierrot pour son acceptation de dernière minute (oui, Sophie m’a presque mis à la porte ^^), sa gentillesse proportionnelle à ses mensurations et son organisation sans faille !
Le trajet : MacMahon dirait « Que d’eau, que d’eau… »
Malgré un coup de chaud en cette période de pénurie de carburant (plein alors qu’il restait moins de 20km d’autonomie, à 80km de Paris…), arrivé à bon port (expression de circonstances !). J’avais même les attributs de l’homme parfait : une BMW, de la moutarde, et le plein de carburant !
Le premier jour, après une petite raclette, « que d’eau, que d’eau… »
Mais après une pause café, c’est pause resto…
La route sèche rapidement, et le rythme devient plus enjoué !
Après une nuit au calme (avantage de la bière avec les antidépresseurs et les anxiolytiques : tu dors très profondément et très vite !), et une petite tarte au maroilles (weekend diététique), c’est une belle matinée ensoleillée à enrouler avec les potos.
Bien sûr, une pause café nous attends pour récupérer des quelques virolos matinaux…
Puis c’est resto dans la guinguette du midi, avant le retour vers la région parisienne… sous la pluie… mais avec des munitions (ne pas fumer en ouvrant le topcase !!!!)
Un passage par la Normandie (autant profiter de la météo jusqu’au bout) pour aller voir les parents -et récupérer une caisse de Cheverny et une autre de Kirin.
et retour à la maison avec presque 2000km au compteur en 5 jours !
Que des « petits » cols au programme… Vars, Izoard, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Iseran, Roselend…
Sans doute trop à faire en une journée. On l’avait pourtant fait il y a quelques années avec Sophie, mais on n’a pas rajeuni depuis 2009… Avec en plus la chaleur étouffante des derniers jours et la fatigue accumulée, et la chute à l’arrêt de la veille (avec psychotage à chaque arrêt et chaque démarrage depuis… et un rythme encore plus « balade » également), ça faisait trop, même si le plaisir a bien été présent d’un bout à l’autre.
Départ tranquille vers 10h de Jausiers, et une montée d’échauffement vers le col de Vars.
On enchaine ensuite sur le merveilleux col d’Izoard, sans aucun doute un de mes cols préférés.
Une longue pause à la Casse Déserte, avec plein de photos… et un long moment de contemplation des merveilles de la nature.
Puis, après la chouette descente,
c’est parti pour la liaison monotone jusqu’au Lautaret, avant d’enchainer avec le majestueux col du Galibier.
Descente classique ensuite vers le Télégraphe.
Là, j’aurais du être moins gourmand, et partir à gauche vers la Madeleine, mais c’est à droite et vers l’Iseran qu’on va… C’était sans doute pour le cocher une nouvelle fois, parce que malgré l’altitude, je ne le trouve ni somptueux comme l’Izoard, ni amusant comme le Passo di Giau (ou même les Aravis pourtant « tout petit ») ou le Grand St Bernard. On ne s’y arrête même pas d’ailleurs… donc pas de photo…
Bon, quitte à être gourmands, autant enchainer vers le Roselend… mais, là, il y a un peu de vent, le jour tombe, donc on file vers l’hôtel, sans s’arrêter ni au sommet, ni à la chapelle… Oui, on va être obligés d’y retourner !! Encore !
Le lendemain sera une balade tranquille vers les Saisies, les Aravis, un peu du lac d’Annecy depuis les hauteurs avant la route de retour à la maison.
On est dimanche, donc on profite de la fête patronale de St Martin Vésubie (la première depuis 2019 !).
Puis c’est parti en remontant d’abord les gorges de la Vésubie avant d’attaquer la Bonette. C’est toujours aussi magique, même si ce côté est moins majestueux que depuis Jausiers.
Pause habituelle au camp des Fourches.
C’est au moment de repartir après ces quelques clichés que nous avons notre première frayeur du voyage : alors que d’habitude je pose toujours le pied gauche pour m’arrêter, au moment de repartir, du fait de l’absence de visibilité, j’essaye bêtement de poser le pied droit…
Route en léger dévers, bord de chaussée gravillonneux, moto (260kg) chargée à bloc, et jambes trop courtes (et instinct de préservation du genou opéré 6 mois plus tôt)… Paf !
Double déclenchement d’airbags (qui amortissent bien nos chutes), moto retournée, Sophie secouée, Michio énervé, … Après avoir calmé Sophie (le fiston pompier et la gentille automobiliste derrière qui la conforte aussi), il faut la relever la grosse (la moto, hein…).
Mais c’est bon, à part l’amour propre (et au point où j’en suis…), une petite douleur au coude / épaule pour chacun, l’essentiel est sauf : la moto n’a rien.
Malheureusement, je n’avais pas mis encore la caméra en route, a posteriori, ça aurait été marrant.
On repart d’abord vers le sommet, avec les clichés qui vont bien… tellement magnifique et apaisant !
Sophie a besoin de souffler et garde les motos (je pense que si quelqu’un s’en était approché, elle les explosait), alors Yoshio et moi montons prendre l’air un peu plus haut encore…
Puis on entame la descente à la recherche d’un petit spot pour se poser, prendre le café sorti du thermos, avec les petits gâteaux achetés le matin, les pieds dans une rivière, au calme.
Ce sont ces petits moments de quiétudes que nous nous accordons systématiquement lors de nos périples qui permettent de profiter encore plus de cette nature, de ces paysages.
C’est ensuite la descente vers Jausiers, à l’Hotel le Sans Soucis, où nous avions déjà séjourné une dizaine d’année plus tôt. L’accueil est toujours aussi sympathique, la cuisine faite maison délicieuse et les chambres de la dépendance très confortable (même si les 40° ont bien chauffé les lieux).
En attendant la groooooossse étape du lendemain (avec une avalanche de cols : Vars, Izoard, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Iseran, Roselend -c’était trop en vrai), les images qui bougent.
Col de Turini, col de Castillon, Authion et Madone d’Utelle : on attaque la Route des Grandes Alpes.
Après la longue étape de liaison de la veille (https://michiokurata.com/?p=1715), petite journée de balade en local (on est samedi 31 juillet, noir sur les routes, on va rester dans l’arrière pays, avec zapping du Col d’Eze malheureusement, mais le secteur Nice Menton dans ces conditions avec plus de 35° annoncés en plus, pas question !)
Une belle journée commence par un bon gros petit déjeuner (vu les prix pratiqués dans le secteur dans la période, c’est un rapport qualité prix juste passable, mébon c’est le jeu ma pov’Lucette) *je ferai sans doute un petit article « coup de gueule » hôtellerie restauration, même si l’accueil était globalement impeccable et sympathique partout sur notre route (avec une mention spéciale dès maintenant pour l’hotel La Châtaigneraie à St Martin Vésubie, qui est fermé administrativement depuis des mois, mais qui a confirmé par mail à Yoshio sa réservation fin mai !!! Tu trouves comment à 1000 bornes de chez toi pour te loger 2 jours en pleine saison ? Un seul qualificatif me vient à l’esprit, mais comme je suis poli, je ne traite pas les gens de connards de manière publique)
Petite journée de balade en local : on est samedi 31 juillet, jour noir sur les routes, j’ai donc programmé de rester dans l’arrière pays, avec zapping du Col d’Eze malheureusement comme conséquence, mais le secteur Nice Menton dans les bouchons, avec plus de 35° en plus, pas question !
Puis c’est le départ vers la col de Turini, gentiment agrémenté d’un bon stock de gravillons.
Pause photo de famille (comme quoi moto + famille > antidépresseur + anxiolytiques) :
Au moins, on aura été très prudent, d’autant que l’énorme orage de la veille a provoqué de gros ruissellements sur les routes, très sales. On enchaine ensuite avec le col de Castillon.
Ne trouvant pas de troquet ouvert, on repart dans l’autre sens, Castillon et Turini avant de bifurquer vers l’Authion, sur recommandation de notre hotelier.
Malheureusement, le temps est un peu bouché, le vent bien frisquet, donc on profite juste de la vue, on prend notre petit café sorti du thermos, et on redescend vers la Madone d’Utelle.
Un paysage magnifique, une petite route étroite qui impose la prudence et permet de profiter pleinement de la vue, d’autant que le soleil (brûlant) a fait son retour… oui, c’est le Suuuuuuud.
Nous sommes resté un très long moment là-haut, à contempler le paysage, à s’oxygéner et admirer dans un calme absolu le spectacle de la nature.
Splendide, un must do découvert par hasard en peaufinant mes itinéraires !
En rentre par la même route qu’à l’aller, avant une bonne nuit de repos avant la courte (mais pleine de péripéties…) étape du lendemain : direction Jausiers par la Cime de la Bonette.