Vêtements chauffants Keis : pantalon T103RP et veste J505RP

Signe de la vieillerie qui fait son oeuvre, et avant de passer à la remorque pour les liaisons, le Père Noël m’a ramené un pantalon chauffant, puis les soldes m’ont rapportés une veste.

Après avoir étudié ce qui se faisait, j’hésitais entre Macna et Keis.

Le Père Noël a apporté une veste Macna à ma chérie (qui en est ravie, en usage non moto pour l’instant, sur batterie), et un pantalon Keis pour moi.
Je l’ai complété par la veste de la même marque profitant des soldes.
La marque est peu répandue en France (en tout cas, jamais vue en magasin), mais qui fait l’unanimité sur plusieurs chaînes YouTube anglaises que je suis.
En là-bas, la météo froide et humide, ils connaissent ^^
J’ai tout acheté sur le site Ixtem Moto (la veste Macna aussi) : tarifs compétitifs, service impeccable.

Présentation
Pour les unboxing, la marque fait ça très bien sur sa chaîne YouTube :

Le pantalon : https://youtu.be/c2jQsUajFU4


La veste : https://www.youtube.com/embed/oZ9mvTZGGHE

Connexion en direct à la batterie (tout est livré avec, avec porte-fusible et fusibles).
Le pantalon se branche également directement sur la veste, qui se branche sur la moto.
Il y a plusieurs fusibles dans la boîte de la veste (un seul dans celle du pantalon), selon la configuration utilisée (veste seule, pantalon seul, veste + gants, …)

Là encore, le branchement est très clairement expliqué sur la vidéo de la marque : https://youtu.be/42IueBgKvpg


Avis
Testé d’abord sur une petite sortie par 5°.
Ca chauffe très bien, le niveau le plus faible est amplement suffisant (la veste et le pantalon étant coupe-vent et doublés, ils sont isolants et chauds par eux-même).

3 niveaux de chauffe pour chacun des éléments.
Ces niveaux se règlent avec une télécommande, et c’est encore une fois, très bien expliqué sur leur chaîne (https://youtu.be/Uuezrs-MZkQ)


Dommage, on doit brancher les télécommandes de chacun (veste et pantalon), mais ça permet d’un autre côté de régler l’un et l’autre indépendamment.
Si on ne met qu’une seule télécommande, elle commande l’élément sur lequel elle est branché, l’autre chauffe à fond #barbecue.
On peut ajouter les chaussettes et les gants chauffants de la marque, les câbles et branchements sont déjà présents dans la veste et le pantalon (les gants peuvent être gérés indépendamment -ils ont une touche sur le dessus-, les chaussettes jumelées au pantalon et sa commande).

Le livret mode d’emploi est aussi très complet, avec un dessus très clair sur les branchements possibles, et l’ampérage du fusible (plusieurs sont fournis) selon les configurations (veste seule, avec gant, avec pantalon, …)

Gros test sur un aller-retour en Normandie, avec quelques petits détours pour être sûr 😉, courant janvier.
Du coup, ça donne un test de plus de 600km en 3 jours, avec des températures de +6° à 0° à l’aller, et de +3° à -3° au retour.

https://www.youtube.com/shorts/0MRFnj0RDWE

Le mode d’emploi précise qu’il faut porter une épaisseur sous les vêtements chauffants, et, pour avoir testé en mode le plus chaud, oui, c’est nécessaire, parce que ça fait vite barbecue !

Pour les deux trajets, je portais en bas un collant chaud technique sous le pantalon chauffant, lui-même sous le pantalon moto (ça donne un poil serré, mais très confortable), et en haut, un t-shirt technique à manches longues, la veste chauffante et le blouson moto sans sa doublure.
Le niveau un est amplement suffisant au-dessus de 5°, surtout sur le réseau secondaire.
A vitesse plus élevée ou par temps plus froid, le niveau moyen est parfait.
Finis les frissons quand on sent le petit courant d’air froid commencer à se glisser dans un interstice dans le cou ou en bas du blouson !

J’ai eu recours au niveau le plus fort sur le fin du retour, quelques minutes seulement : il faisait très humide en plus du froid, avec un peu de vent, et un bout de voie rapide.
Je dois vérifier la position du sous-pantalon une fois assis : j’avais une marque sur le genou. A priori deux résistances qui dont comprimées fort sur le genou par la coque de protection du pantalon moto. Et là, ça chauffe fort !!!

Pour le confort, c’est en haut que c’est remarquable : plus engoncé du tout par les multiples épaisseurs (j’avais pris l’habitude de superposer les couches de vêtements techniques course à pied et vélo : c’est fin, ça évacue la transpiration et c’est chaud… jusqu’à ce que le froid finisse par passer…).

Avec les manchons (oui, c’est moche), les poignées chauffantes, la selle chauffante, une bonne cagoule, il ne reste plus qu’à surveiller l’état de la route parce qu’on en oublierait facilement que c’est l’hiver, et que les parties ombragées, encaissées et les ponts sont des pièges à verglas !

Je n’ai pas constaté de surconsommation de la moto par rapport au même trajet sans les vêtements chauffants (effectué par des températures comparables début décembre).

Par la suite, j’ai fait un aller-retour Vendée-Auvergne avec le pantalon sans sous pantalon, et la veste comme précédemment, avec chauffe intermittente (moins de 10° en partant les matins) : le confort est royal, et la fatigue est repoussée très largement !

Avesnois 2022 : c’est le Nooooord !

Il était temps de changer d’air !

Merci à ma chérie de m’avoir poussé à aller retrouver les copains à l’autre bout de la France !

Une énorme bouffée d’air que de retrouver les copains, pas vus pour certains depuis plusieurs années.

Votre amitié, votre bienveillance, votre écoute m’ont fait un bien fou ; la motothérapie de groupe, ça vaut tous les antidépresseurs et anxiolytiques du monde !

Un grand merci à toutes et tous, et plus particulièrement à mon petit Pierrot pour son acceptation de dernière minute (oui, Sophie m’a presque mis à la porte ^^), sa gentillesse proportionnelle à ses mensurations et son organisation sans faille !

Le trajet : MacMahon dirait « Que d’eau, que d’eau… »


Malgré un coup de chaud en cette période de pénurie de carburant (plein alors qu’il restait moins de 20km d’autonomie, à 80km de Paris…), arrivé à bon port (expression de circonstances !).
J’avais même les attributs de l’homme parfait : une BMW, de la moutarde, et le plein de carburant !

Le premier jour, après une petite raclette, « que d’eau, que d’eau… »

Mais après une pause café, c’est pause resto…

La route sèche rapidement, et le rythme devient plus enjoué !

Après une nuit au calme (avantage de la bière avec les antidépresseurs et les anxiolytiques : tu dors très profondément et très vite !), et une petite tarte au maroilles (weekend diététique), c’est une belle matinée ensoleillée à enrouler avec les potos.

Bien sûr, une pause café nous attends pour récupérer des quelques virolos matinaux…

Puis c’est resto dans la guinguette du midi, avant le retour vers la région parisienne… sous la pluie… mais avec des munitions (ne pas fumer en ouvrant le topcase !!!!)

Un passage par la Normandie (autant profiter de la météo jusqu’au bout) pour aller voir les parents -et récupérer une caisse de Cheverny et une autre de Kirin.

et retour à la maison avec presque 2000km au compteur en 5 jours !

Bon, il y a aussi les images qui bougent :

https://youtu.be/FiHIBNedCDo