MotoTour2022, épisode 7 : col de la Bonette

Après le Sud de la Route des Grandes Alpes, petite liaison « tranquille » vers Jausiers avec le somptueux col de la Bonette !

Après les épisodes précédents (la liaison vers Aix en Provence, le Ventoux, le Sud de la Route des Grandes Alpes), direction le Nord.

On est dimanche, donc on profite de la fête patronale de St Martin Vésubie (la première depuis 2019 !).

Puis c’est parti en remontant d’abord les gorges de la Vésubie avant d’attaquer la Bonette. C’est toujours aussi magique, même si ce côté est moins majestueux que depuis Jausiers.

Pause habituelle au camp des Fourches.

Camp Fourches 1
Camp Fourches 2
Camp Fourches 3

C’est au moment de repartir après ces quelques clichés que nous avons notre première frayeur du voyage : alors que d’habitude je pose toujours le pied gauche pour m’arrêter, au moment de repartir, du fait de l’absence de visibilité, j’essaye bêtement de poser le pied droit…

Camp Fourches 4


Route en léger dévers, bord de chaussée gravillonneux, moto (260kg) chargée à bloc, et jambes trop courtes (et instinct de préservation du genou opéré 6 mois plus tôt)…
Paf !

Double déclenchement d’airbags (qui amortissent bien nos chutes), moto retournée, Sophie secouée, Michio énervé, …
Après avoir calmé Sophie (le fiston pompier et la gentille automobiliste derrière qui la conforte aussi), il faut la relever la grosse (la moto, hein…).

Ooops

Mais c’est bon, à part l’amour propre (et au point où j’en suis…), une petite douleur au coude / épaule pour chacun, l’essentiel est sauf : la moto n’a rien.

Rien 1
Rien 2

Malheureusement, je n’avais pas mis encore la caméra en route, a posteriori, ça aurait été marrant.

On repart d’abord vers le sommet, avec les clichés qui vont bien… tellement magnifique et apaisant !

Bonette1

Sophie a besoin de souffler et garde les motos (je pense que si quelqu’un s’en était approché, elle les explosait), alors Yoshio et moi montons prendre l’air un peu plus haut encore…

Bonette2
Bonette3
Bonette4
Bonette6
Bonette6
Father and son
Toujours secouée
Perdu
Chasseur

Puis on entame la descente à la recherche d’un petit spot pour se poser, prendre le café sorti du thermos, avec les petits gâteaux achetés le matin, les pieds dans une rivière, au calme.

Calme1
Calme2
Calme3
Calme4

Ce sont ces petits moments de quiétudes que nous nous accordons systématiquement lors de nos périples qui permettent de profiter encore plus de cette nature, de ces paysages.

C’est ensuite la descente vers Jausiers, à l’Hotel le Sans Soucis, où nous avions déjà séjourné une dizaine d’année plus tôt.
L’accueil est toujours aussi sympathique, la cuisine faite maison délicieuse et les chambres de la dépendance très confortable (même si les 40° ont bien chauffé les lieux).

En attendant la groooooossse étape du lendemain (avec une avalanche de cols : Vars, Izoard, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Iseran, Roselend -c’était trop en vrai), les images qui bougent.